aldo caredda
2022
"SERIE NOIRE POUR ANNEE BLANCHE"
Aldo CAREDDA & Clarisse FABRE
© c.dition-press
24x16cm, 778 pages couleur
c.ditionpress@gmail.com
dépôt légal août 2022
365 jours s’écoulant au rythme du bouclage des journaux, du 27 septembre 2020 au 26 septembre 2021. Un tour complet d’une année pas comme les autres, on ne vous redit pas tout ce à quoi on n’a pas échappé, et encore on ne savait pas ce qui nous attendait après… Chaque soir, Aldo m’envoyait deux documents que je guettais dans ma boîte mail : d’un côté la Une d’un journal avec son évènement, de l’autre un titre de Série noire qu’il avait pioché dans sa collection et lui semblait faire écho, sorte de miroir de l’info du jour.
A mon tour, après réception, j’écrivais quelques lignes pour raccrocher les wagons, contextualiser, et parfois dériver, de sorte qu’apparaisse chaque 24 heures une empreinte fragile, partielle, mais tenace - noir sur blanc - de l’actualité. Clarisse FABRE (journaliste Monde, critique de cinéma)
365 days passing to the rhythm of the closing of the newspapers, from September 27, 2020 to September 26, 2021. A complete tour of a year like no other, we do not tell you everything we have not escaped, and still we didn't know what awaited us after... Every evening, Aldo sent me two documents that I watched for in my mailbox: on the one hand the front page of a newspaper with its event, on the other a title of Series black that he had drawn from his collection and seemed to echo him, a kind of mirror of the news of the day.
In my turn, after receiving it, I wrote a few lines to hang up the wagons, contextualize, and sometimes drift, so that every 24 hours a fragile, partial, but tenacious imprint - black on white - of the news appears.
Clarisse FABRE
Bon sang, c’était le soir du 28 septembre 2020, je dégringolais la rue des rigoles avec Flor ma poulette et évidemment on était à la bourre. Le pote Malige poireautait au rade du coin, normal c’était l’heure du ballon. Et là, en face du broc, dans l’caniveau pour ainsi dire, des cartons à perte de vue, et dedans, bon Dieu, au moins 5 ou 600 bouquins de la Noire, là, qui attendaient qu’on les cueille. Ni une ni deux, j’dis à la poulette : on laisse pas traîner, on charge ! Heureusement c’était notre jour de vase, la môme chez le broc nous a refilé son chariot et on a grimpé le trésor jusqu’à la crèche de l’Ermitage.
Et là, pendant un an, jour après jour j’y ai collé ma barbouille sur la face à chaque bouquin. Faut vous dire qu’en plus du reste je fais l’artiste, et tous les soirs je l’ai illustré la noire, et comme il faut ! Allez hop ! un fait divers bien croustillant, un artiche qui calenche, une niouze qui décoiffe et j’te pioche un titre bien pesé. Et j’y colle mon empreinte, et j’te fais de l’art, comme ça, ni vu ni connu, à la coule quoi ! Et c’est là que la chouette Clarisse est arrivée, sortie tout droit du grand Monde la jolie, et chaque jour que l’père y fait, elle y va de son couplet. Du grand, du lyrique, du caustique, la grande classe quoi, du verbe et d’la p’tite musique, choucard à en faire blêmir tous les chroniqueurs d’Paname.
Sacrée année que cette année là, les gonzes de la haute ils nous en ont fait voir, mais on s’est bien marré quand même. Et puis tout a une fin, on a bouclé l’affaire le 27 septembre 2021 . Pliée la noire, rincée l’année, la blanche qu’on l’a nommée, et puis j’ai redescendu les Rigoles,c’était l’heure de s’en jeter un.
AC
2021
"FLOORS"
Aldo CAREDDA & Damien MALIGE
co-édition avec la galerie Stéphane Mortier Paris
© c.dition-press & © galerie-s-mortier
texte de Damien Malige © damien.malige
24x16cm, 460 pages couleur
c.ditionpress@gmail.com
dépôt légal août 2021
FLOORS
volet #3/10 de la série "sticky finger"
centre Georges POMPIDOU, 201 oeuvres disséminées/dissimulées sur les six plateaux du centre.
Le livre "FLOORS" inventorie les empreintes placées au cours de promenades durant l'année 2012/2013.
l'inventaire est accompagné d'un texte de Damien Malige "Un début de quelquechose..." ©damien.malige/éditions Gallimard
part #3/10 of the "sticky finger" series
center Georges POMPIDOU, 201 works disseminated/concealed on the six floors of the center.
The book "FLOORS" lists the fingerprints placed through walks during the year 2012/2013.
the inventory is accompanied by a text by Damien Malige "A beginning of something..."
©damien.malige/Gallimard editions
"FLOORS" inventorie les empreintes placées au cours de promenades durant l'année 2012/2013.
l'inventaire est accompagné d'un texte de Damien Malige "Un début de quelquechose..." © damien.malige/éditions Gallimard
- - - extraits - - - Mouvements furtifs de cet inconnu porté par son obsession - - - Beaucoup de bleu, un peu de rouge, très peu de jaune. Du blanc. Des tubes vides, des poutres surdimensionnés pour dégager des plateaux vides. Un immense vide en plein cœur de Paris - - - autour des anciens sur les sheds de l'atelier de Brancusi, l'arbre à palabres. La plus ancienne, la plus demandée : Les plus belles femmes du monde sont venues au moins une fois dans leur vie en ce lieu - - - Je connaissais l'une et l'autre, mais trop peu pour se parler dans la pénombre. Pourtant je peux témoigner qu'il y avait du désir à ce moment là, peut-être une promesse - - - C'est un pirate. Un mercenaire. Mais seul et inoffensif - - -
2010
"NOT FOR SALE"
Aldo CAREDDA & Pascale GEOFFROIS
édition galerie Intuiti Paris
© galerie.intuiti
texte de © Pascale Geoffrois
22x17cm, 214 pages noir et blanc
dépôt légal octobre 2010
... voici quelques années, 1813 empreintes ont été envoyées par la poste, là où je n'irai probablement jamais.
cette fois en 2010, et pour cette première boite de la série "sans une nuit", j'ai tenu à me déplacer.
"not for sale" est accompagné d'un texte de Pascale Geoffrois / auteure, rédactrice et critique d'art
- - - extraits - - - Le geste primordial de peindre, accompli, répété, du bout du doigt. L’index plonge dans la matière noire. S’encre. L’oeuvre se construit en sillons. L’empreinte est digitale, elle est trace. A la fois objet et signature, quasi biométrique. Pas tout à fait, pourtant - - -